Le Tramway de Grenoble à Chapareillan (TGC) a été mis en service le 23 décembre 1899 jusqu'à Saint Ismier, et le 15 mars 1900 dans sa totalité. En mars 1933, la première fermeture a eu lieu (la section Touvet-Chapareillan), et le TGC a été progressivement fermé jusqu'en novembre 1947. Cependant, de nombreux vestiges (essentiellement des gares) sont encore visibles tout le long du tracé, longeant en grande partie la RN90. Seules les gares de Meylan-Bachais, La Terrasse et Saint Vincent de Mercuze ont été démolies. Les autres ont pour la plupart trouvé une autre utilisation : du simple abribus à l'office notarial, en passant par un bureau de poste ou une école.
Quittant Grenoble par l'Ile Verte et le pont des Hôpitaux, le premier vestige rencontré est à Montbonnot Saint Martin. Le petit bâtiment de la gare, sert désormais d'abribus pour les clients de la ligne 6020, une ligne qui hérite de l'itinéraire du TGC, dans sa partie urbaine et suburbaine. La gare est située après le bourg (en venant de Grenoble)
© Sylvain BLANCHARD - 5/2/2004
Gare de Montbonnot Saint Martin
La gare de Saint Ismier, situé à l'entrée du village, a été convertie en office notarial.
© Sylvain BLANCHARD - 9/7/2005
Gare de Saint Ismier
A la sortie de Saint Isimier, la ligne s'éloigne de la RN90 pour rejoindre Saint Nazaire les Eymes, à l'écart. La petite gare est encore visible, à côté du cimetière. Elle semble inutilisée.
© Arnaud OUDARD
Gare de Saint Nazaire les Eymes
Pour rejoindre Bernin, la voie utilise un site propre, aux Ecoutoux. La plateforme est aujourd'hui un chemin de promenade, le long d'un mur de soutènement le long duquel on trouve 4 embases de poteaux qui supportaient la ligne aérienne.
© Arnaud OUDARD
La voie du TGC aux Ecoutoux
A Bernin, la gare a été transformée en bureau de poste. Quelques centaines de mètres avant de retrouver la route nationale.
© Sylvain BLANCHARD - 27/12/2005
Gare de Bernin
Dans le village de Crolles, la gare a aussi été convertie en bureau de poste, bien visible le long de la nationale.
© Sylvain BLANCHARD - 9/7/2005
Gare de Crolles
Après être passé à Montfort, point de départ du funiculaire de Saint Hilaire, encore en fonctionnement, on arrive à Lumbin, dont la gare, à la sortie du bourg sert aujourd'hui d'abribus. Le nom de la gare figure sur ses flancs.
© Sylvain BLANCHARD - 9/7/2005
Gare de Lumbin
A La Terrasse, la gare a disparu, mais il existe encore la "rue de la Gare". En revanche, au Touvet, elle est bien visible, au milieu du bourg, un peu à légèrement à l'écart de la rue principale. En effet, celle-ci ayant une pente trop forte, la voie est en déviation et revient couper la route au milieu du village. Aujourd'hui, la gare est devenue une école.
© Sylvain BLANCHARD - 27/12/2005
Gare du Touvet
Après Le Touvet, le tramway monte à Saint Vincent de Mercuze (pas de vestige) et atteint La Flachère, dont la gare, devenue un abribus trone à la sortie du village. Le nom de la gare a été reconstitué sur des plaques bleues.
© Sylvain BLANCHARD - 9/7/2005
Gare de La Flachère
A Barraux, que la ligne longe en contrebas, entre le village et le fort, la gare s'est convertie en une "Guinguette", nom du bistrot qui y a pris place.
© Sylvain BLANCHARD - 9/7/2005
Gare de Barraux
On arrive à Chapareillan, à la limite du département de l'Isère. Un projet prévoyait de poursuivre jusqu'à Chambéry, mais n'a jamais abouti. La gare de Chapareillan est donc resté le terminus du TGC. Aujourd'hui, elle abrite la "Maison des Habitants", face au Granier.
© Sylvain BLANCHARD - 9/7/2005
Gare de Chapareillan